Le texte argumentatif 1. Première étape : Lisez attentivement et à plusieurs reprises le sujet proposé. Isolez les motsclés, les idées les plus importantes et bien lire les consignes.Repérer quelle est la situation de communication imposée. Quel type de texte devez-vous écrire ? S’agit-il de convaincre ? Qui ? S’agit-il d’étayer une thèse (aller dans son sens) ? Ou de la réfuter (aller contre la thèse exposée) ? Ou s’agitil enfin de réaliser une argumentation en deux parties en donnant des arguments pour et contre ? 2. Deuxième étape : Une fois le sujet bien lu, bien analysé, jetez vos idées au brouillon : § Cherchez les arguments propres à soutenir votre thèse. Pour chacun, trouvez au moins un exemple précis à développer. § Classez vos arguments du moins convaincant au plus convaincant afin de donner de plus en plus de poids à votre opinion. 3. Troisième étape : Organisez vos idées et élaborez un plan. Le plan doit refléter une progression et être divisé en deux ou trois parties. En écrivant, vous mettrez dans le même paragraphe l’argument que vous devrez expliquer assez clairement et vos exemples que vous développerez. Vous changerez de paragraphe à chaque argument pour rendre votre devoir plus clair. 4. Quatrième étape : Au brouillon, vous pouvez travailler les transitions, intégrer des connecteurs logiques (cependant, néanmoins, en effet...) ainsi que des mots de liaison pour marquer les différentes étapes : d’abord, ensuite, enfin... 5. Cinquième étape : Rédigez l’introduction. Elle doit : -Présenter le sujet -Présenter la problématique (quelle est la question posée ?) - Annoncer le plan 6. Sixième étape : Vous pouvez ensuite recopier l’introduction, puis, après avoir sauté une ligne, recopier le développement. (N’oubliez pas de sauter des lignes entre chaque partie et d’aller à la ligne à chaque nouvelle idée, c'est-à-dire à chaque nouveau paragraphe). 7. Septième étape Rédigez la conclusion. C’est le bilan du devoir, elle ouvre parfois sur un autre sujet.
8. Huitième étape C’est la relecture, profitez-en pour relever les incohérences et les corriger. Puis, vérifiez l’orthographe....
Le plan d'un texte argumentatif
Le plan d’un texte argumentatif rend compte de l’organisation en paragraphes des éléments d’une démarche argumentative. I.
L’introduction :
L’introduction d’un texte argumentatif peut contenir le sujet amené, le sujet posé, la formulation de la thèse et le sujet divisé : Le sujet amené attire l’attention du destinataire et suscite son intérêt Le sujet posé révèle clairement le sujet du texte et présente la problématique.
La formulation de la thèse est claire, sans aucune ambiguïté.
Le sujet divisé annonce les grandes parties de la démarche argumentative en présentant les aspects qui seront traités, attirant ainsi la curiosité du destinataire II.
Le développement :
Le développement d’un texte argumentatif sera plus convaincant si :
L’organisation en paragraphes est claire.
Les organisateurs textuels permettent au destinataire de suivre les étapes de la démarche argumentative. Les conclusions partielles sont liées à la thèse et sont formulées clairement à l’aide de mots et d’expressions comme : donc, alors, bref, il me semble que, enfin, … Le destinataire peut reconstituer le raisonnement sur lequel se base chaque argument et chaque conclusion partielle
L’ordre des arguments est persuasif. L’ordre des arguments
Dans un texte argumentatif, l’ordre dans lequel on présente les arguments n’est pas laissé au hasard. L’ordre choisi doit être celui qui est le plus susceptible d’inciter le destinataire à adhérer à la thèse Un argument est convaincant et difficilement réfutable s’il est fondé sur des faits vérifiables ou généralement is comme vrais, ou sur une réalité universelle qu’on peut difficilement contester; il est de l’ordre de la preuve. Un argument est moins persuasif s’il repose sur des valeurs personnelles; il est de l’ordre de la justification, de la raison, de la cause. Les personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs peuvent donc le réfuter plus facilement. Les arguments sont souvent présentés dans l’un des ordres suivants : L’ordre de force croissante, selon lequel l’argument le plus faible est présenté en premier et le plus fort à la fin (d’abord, encore plus, surtout). L’ordre de force décroissante, selon lequel l’argument le plus fort est présenté en premier et le plus faible à la fin (par-dessus tout, puis, enfin). L’ordre nestorien, selon lequel les arguments les plus fort sont placés au début et à la fin, et les arguments les plus faibles au centre (surtout, puis, encore plus). Souvent les marqueurs indiquent simplement la succession des arguments sans mettre leur force en évidence (premièrement, deuxièmement…; d’abord, puis, enfin; …). III.
La conclusion
La conclusion met fin à l’argumentation et assure l’adhésion du destinataire à la thèse défendue. Elle doit donc être concluante. On peut construire une conclusion efficace : En réaffirmant la thèse de façon convaincante dans un résumé des arguments invoqués dans le texte.
En faisant allusion à la contre-thèse et en la réfutant brièvement.
En présentant un nouvel aspect de la thèse qui permettra au destinataire de prolonger sa réflexion sur le sujet.
En interpellant le destinataire par un questionnement. Le texte argumentatif : notions essentielles
Le texte argumentatif a pour but de présenter un point de vue, une prise de position sur un sujet, souvent de nature controversée. Les thèmes abordés dans ce genre de texte portent sur des questions d’actualité, des sujets d’intérêt général ou des problématiques sociales (peine de mort, divorce, éducation, média, loi, etc.). On écrit un texte argumentatif dans le but de convaincre, faire réagir. L'auteur d'un texte argumentatif se concentre principalement à démontrer que sa thèse (opinion personnelle) est celle à laquelle il faut adhérer. I.
L’organisation du discours argumentatif : Le thème : c’est le sujet dont parle le texte en général.
La thèse : c’est le noyau du texte argumentatif, l'idée qui sera défendue par l'auteur tout au long de son texte. L'argumentateur expose sa thèse (prise de position) sur le thème et cherche à convaincre le destinataire de partager son opinion. Les arguments : ce sont les idées (souvent abstraites) qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. L'argumentateur doit fournir des arguments pour appuyer sa prise de position. Il peut aussi recourir aux contre-arguments (idées opposées aux siennes) pour contrecarrer toute opposition à son point de vue. On appelle cela « la réfutation ». II.
Les procédés argumentatifs :
Afin de donner de la force aux arguments présentés, on introduit dans son argumentaire les procédés suivants : La définition : elle consiste à décrire une chose, une idée, un concept. Cela permet à l’auteur du texte de mieux informer le lecteur et de donner de la crédibilité à ses propos. L’appel à l'autorité : il donne une grande crédibilité aux propos tenus par l'auteur puisque ce procédé argumentatif présente les dires, les actions ou les réalisations d'une personne reconnue pour son implication politique, artistique, sociale, scientifique, etc. On peut citer la personne ou rapporter ce qu’elle a fait.
L’exemple : Il permet d'appuyer des propos de façon concrète. L'exemple démontre que le propos est réaliste, proche des réalités de la vie pratique. L'auteur a recours à l'exemple, entre autres, lorsqu'il fait référence à une situation normale ou exceptionnelle qui est déjà arrivée ou qui pourrait arriver. Le contre-exemple : Il sert à démolir un exemple qui contribuerait à appuyer un argument adverse. L'auteur utilise le contre-exemple pour montrer la faille qu'aurait un discours contraire au sien. Le raisonnement déductif (cause-effet) : L'objectif du raisonnement déductif est d'étaler les conséquences qui seraient engendrées par une action, une décision, un événement, etc. pour prouver la logique de l'argument. Il peut servir à éveiller la conscience ou à faire peur. L’analogie : c’est une sorte de comparaison qui établit un lien de ressemblance entre deux éléments. Elle peut être utile pour renforcer la définition qu’on donne d’une chose, d’une personne ou d’un concept. La réfutation ou la contre-argumentation : La réfutation vise principalement à affaiblir les arguments adverses à la thèse en leur opposant des arguments qui paraissent supérieurs. III.
Les marques du discours argumentatif :
L’énonciateur s’exprime en général en disant « je » et en utilisant toutes les marques de la 1ère personne ou les verbes d’opinion, de sentiments (je pense, j’aime, j’affirme…). Mais il peut aussi généraliser pour donner le sentiment que son opinion est partagée par tous : « on sait que », « il faut que », « tout le monde sait que » … Les temps utilisés sont ceux de l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation (temps du discours, centrés sur le présent). Afin d’assurer la logique du texte, l’énonciateur doit utiliser des liens ou connecteurs logiques. Addition, succession D'abord, ensuite, en outre, de plus, par ailleurs… Cause/conséquence Car, parce que, puisque, de sorte que, si bien que… Opposition Toutefois, cependant, quoique, bien que, mais… La solitude
Il arrive souvent à l'individu de se trouver solitaire même au sein de son foyer. Cet isolement peut être ager ou permanent et dans ce dernier cas, il peut conduire à un état maladif. Quelles seraient, alors, les causes de ce phénomène tant étudié par les psychologues et qui engendre parfois des soufs et peut-être même des malheurs ? En premier lieu, l'homme recourt impulsivement à la solitude quand il ne s'entend pas très bien avec son environnement social, ou lors de l'absence d'entente et de compréhension avec les membres de sa famille, si bien qu'il trouve tellement de peine pour s'ouvrir sur le monde. En deuxième lieu, on peut concevoir la recherche de la solitude de façon exceptionnelle voire intentionnelle chez certains individus. En effet, certaines circonstances dans la vie, souvent graves (le décès d'un proche, un échec scolaire ou ionnel ou une déception) provoquent un choc émotionnel chez l'être humain d'où le verrouillage de toutes les portes de la vie et du bonheur devant lui. En dernier lieu, l'absence d’un climat intime apte à renforcer l'état psychologique de l'individu et lui permettre de forger sa personnalité, accentue perpétuellement chez lui le complexe d’infériorité. Tel est le cas du narrateur de « La Boîte à Merveilles » quand il nous relatait les soufs qu'il subissait à cause de la solitude où il pataugeait tout le long de l'histoire, de sorte qu'il recourait incessamment à sa boîte, où se trouvaient ses amis fabuleux, afin qu'il puisse se soustraire à la réalité farouche et aux affres de son angoisse. Toutefois, la solitude pourrait avoir des répercussions bienfaisantes en dépit des ennuis qu'elle engendre. À cet égard, certains psychanalystes affirment que l'homme se sent parfois contraint à s'isoler, en vue de se connaître soimême, surtout à l'âge de l'adolescence. D'ailleurs, si la solitude est un moment de détente; elle permet également de se concentrer. Aussi donne-t-elle à l’individu l’occasion de se remettre en question et de procéder à de grandes décisions cruciales concernant son avenir et sa vie en général. En d’autres termes, elle permet de mieux approfondir sa réflexion. Finalement, la solitude parait être un état psychologique équivoque dont les inconvénients s'avèrent plus dominants que les avantages. Par conséquent, il est dangereux de la rechercher systématiquement pour elle même car elle peut devenir pathologique.
Les guérisseurs De nombreuses personnes ne vont pas voir un médecin quand elles tombent malades. Ils préfèrent, au contraire, recourir à des guérisseurs. On peut avancer plusieurs raisons pour expliquer ce choix. En premier lieu, les uns recourent à ces pratiques sous le poids des traditions et de l’analphabétisme qui pousse les gens à faire plus confiance aux saints et aux guérisseurs. L'exemple le plus significatif nous est fourni par la mère du narrateur de « La Boîte à Merveilles ». Lorsque le narrateur est souffrant, sa mère attribue son mal au mauvais œil. Elle ne pense guère à une infection ou à une quelconque cause pathologique. Aussi décide-t-elle de l'emmener dans le mausolée de Sidi Ali Boughaleb. Elle est pleinement convaincue que son fils se remettra bientôt de sa maladie grâce à la bienveillance du saint. En deuxième lieu, d’autres vont voir un guérisseur à cause de la pauvreté et le manque de moyens financiers puisqu'ils n’ont pas de couverture sociale et les tarifs des soins pratiqués par un médecin sont très chers. En dernier lieu, on trouve aussi des gens qui ne font pas confiance en la médecine moderne sous prétexte qu'il y a des médecins qui obtiennent des diplômes dans certains pays d’Afrique ou d’Europe de l’Est, moyennant de l’argent et leur compétence est contestable. Toutefois, les conséquences de ce choix sont parfois graves. En effet, un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui prétend guérir, en dehors de l'exercice légal de la médecine, par des moyens qui peuvent avoir de répercussions néfastes sur la santé des patients. D'une part, le guérisseur maîtrise mal la dose de médicament à donner au souffrant. C'est pour cela que certaines personnes tombent gravement malades après avoir ingéré une quantité de substances non conforme à leur âge et à leur poids. D'autre part, il utilise des instruments non stérilisés qui peuvent aussi transmettre au malade des virus comme celui du sida ou de l’hépatite C. En résumé, on peut considérer que les guérisseurs ne sont généralement que des charlatans. Dès lors, il faudrait sensibiliser les gens et leur permettre d’accéder gratuitement aux soins dispensés dans les hôpitaux modernes. Le recours aux saints Sujet :
Certaines personnes, pour trouver des solutions à leurs problèmes (amour, famille, mariage, chômage...) recourent à des saints. Pensez-vous que le maraboutisme (les saints, les marabouts) soit le meilleur remède aux problèmes de la vie ? Développez votre point de vue dans un texte argumenté et illustré d'exemples. Production écrite : Dans la réalité quotidienne, beaucoup de personnes rencontrent des soucis de tout genre : problème d’amour, de chômage, de famille, de mariage, etc. Cependant, pour résoudre ces problèmes, ces personnes recourent à de vieilles pratiques en pensant que visiter un saint ou consulter un marabout peut être un meilleur remède aux difficultés de la vie. Personnellement, je pense que ces pratiques ne sont que de fausses croyances auxquelles restent attachés les esprits d’un autre âge. D'abord, par superstition et ignorance, on attribue à des personnes, mortes ou vivantes, un pouvoir moral et magique qu’elles n’ont pas. En effet, si des personnes comme la Chouafa ou Sidi El Arafi pouvaient résoudre les problèmes de la vie, ils auraient pu résoudre avant tout la situation lamentable où ils se trouvaient eux-mêmes. Ensuite, avec peu de logique, on peut facilement constater qu’il est inconcevable que les morts puissent apporter le moindre secours aux vivants. L’exemple le plus significatif nous est fourni par « la boîte à merveilles » : Depuis leur visite à Sidi Ali Boughaleb, la situation morale et matérielle de Lalla Zoubida et de son amie Lalla Aïcha ne faisait qu’empirer allant jusqu'à la faillite du mari de la première et à un nouveau mariage du mari de la seconde. Enfin, pour affronter les situations difficiles de la vie, le meilleur moyen serait de recourir à la raison et d’assumer toutes ses responsabilités. L’exemple du père de Sidi Mohammed dans « la boîte à merveilles » est significatif. Le jour même de sa faillite, il réagit intelligemment en décidant d’aller travailler à la campagne comme moissonneur et d’économiser assez d’argent afin de pouvoir rouvrir son atelier. En conclusion, on peut dire que par superstition et ignorance, ou par l’absence quasi totale de la raison, beaucoup de gens, pour résoudre les problèmes de la vie, recourent à de fausses pratiques et à de fausses croyances stériles, au lieu de faire face à ces situations par le meilleur remède que sont l’intelligence et l’esprit.
Le texte argumentatif : Faut-il consulter les parents ?
Sujet : Des parents pensent que leurs enfants doivent les consulter avant de prendre certaines décisions. (Études, mariage, travail……) Rédigez un texte argumentatif dans lequel vous justifierez votre point de vue à propos de cette idée. Production écrite : Certains parents pensent que leurs enfants doivent les consulter avant de prendre des décisions ou des engagements. Personnellement, Je n’approuve pas le fait que les parents se croient obligés de donner leur point de vue sur les décisions qu'on projette de faire pour plusieurs raisons. D'abord, même si les parents sont responsables de nous, qu'ils nous assurent protection et moyen de substance, cela ne leur donne pas le droit de choisir pour nous. Ils doivent, au contraire, nous aider à prendre des initiatives et à devenir plus autonomes. Ensuite, si nous décidons de prendre des décisions cruciales à des moments importants de notre vie, c'est que nous sommes assez mûrs pour assumer notre propre responsabilité et affronter les difficultés de la vie. De plus, personne, à part nous-mêmes, ne connaît plus nos compétences et nos aptitudes. En effet, si je décide de devenir un avocat, un médecin, un commerçant ou même un employé d'usine c'est que je me trouve dans l'un au l'autre des métiers que j'ai choisi en connaissance de cause. Enfin, personne ne peut me dicter des sentiments ou choisir mon épouse. Le mariage est aussi une affaire personnelle. Il demande une entente et une affinité entre deux personnes. Ma conte, c'est moi seul qui vais vivre et partager sa vie. Par conséquent, personne d'autre ne doit choisir à ma place car personne d'autre que moi ne payera l'échec de mes choix. En conclusion, je dirai que rien ne pourra justifier un choix imposé par les parents et personne ne doit choisir la destinée d'une autre personne.
Production écrite : Le texte argumentatif
Tradition et modernité Production écrite : Les traditionalistes tirent depuis quelques années la sonnette d'alarme en vue de mettre en garde contre la disparition des traditions. Or, la mondialisation et le besoin vital d'ancrer la communauté et le pays dans leur siècle exigent d'autres convenances. Faut-il donc s'accrocher tenacement aux traditions ? Ou plutôt les négliger et s'identifier à la modernité ? D'abord, les gens sont poussés instinctivement depuis que le monde est monde à imiter leurs ancêtres dans tous les aspects chroniques de la vie, de sorte qu'ils ne peuvent point se dérober aux dogmes des traditions au point qu'on considère toute tentative de s'y soustraire comme un renoncement, ou pour ainsi dire un reniement. Ensuite, les traditions perpétuent éternellement l'héritage culturel de toute société, de manière qu'on pourrait considérer celles qui ne les détiennent pas comme des sociétés sans racines. En effet, ce patrimoine reflète l'image de la civilisation de chaque pays. En outre, la richesse incontestable des traditions héréditaires leur ajoute chez la masse populaire une posture séduisante voire vénérable. Force est de constater qu'au fur et à mesure que le monde évolue constamment sur tous les plans, les conformistes qui s'agrippent fermement aux traditions montent en crescendo. C'est le cas de plusieurs pays en voie de développement. Néanmoins, les modalités et les arrangements qu'imposent la mondialisation et la nécessité de développement en vue de faire décoller notre pays en l'harmonisant avec les évolutions globales, nous incitent à établir un nouveau mode de société. En d'autres termes, le monde actuel exige d'autres adéquations auxquelles on ne pourrait point échapper, d'où l'exigence de trouver un compromis juste et durable entre la modernité et la tradition. Certes, les traditions sont riches et indispensables à la sauvegarde de notre identité et de notre civilisation. Toutefois, la modernité est assez primordiale pour intégrer le pays dans son époque. Aussi importe-t-il de nous appliquer à renforcer notre culture et non de nous replier sur nous même : le monde n'est-il pas devenu un village planétaire ?